C’est en fonction de votre confession que vous choisirez probablement la cérémonie religieuse.
La plupart des religions exigent des futurs mariés une préparation spirituelle à la cérémonie sous forme d’entretiens et de discussions qui auront lieu plusieurs mois avant, cela afin de sensibiliser le futur couple sur la dimension symbolique et sacrée du mariage.
Peut-être êtes-vous d’une confession différente de celle de votre partenaire et devez-vous harmoniser vos croyances respectives pour réussir la cérémonie ?
Peut-être êtes-vous tout simplement invité à ce mariage et guère familier des usages religieux ?
Quelle que soit la raison de vos interrogations, nous vous invitons à découvrir ici les bases des principaux mariages religieux pratiqués en France.

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Le mariage catholique

La date et le lieu

Hormis le vendredi et le samedi saints, toutes les dates sont permises. Le samedi est habituellement le jour le plus prisé car les invités sont disponibles. L’usage veut que le mariage soit célébré dans la paroisse de la mariée mais il est possible de choisir une autre église.

Dépôt du dossier

· actes de naissance des fiancés et certificat de baptême des fiancés
· certificat de mariage civil
· liste des témoins
· élaboration de la déclaration d’intention
· les bans sont publiés à l’entrée de l’église 10 jours avant la cérémonie

La préparation

Pendant les trois mois qui précédent la cérémonie, le couple a des entretiens avec un prêtre et avec l’équipe paroissiale (notamment au cours des CPM). Les futurs mariés choisissent l’épître, l’évangile et les prières qui seront lus au cours de la messe ainsi que les chants et la musique. Les fiancés peuvent également choisir de ne pas coupler leur sacrement de mariage et l’eucharistie si la communion ne correspond pas à leurs pratiques habituelles ou s’ils savent que peu parmi les personnes présentes iront communier.
Durant les semaines de préparation le prêtre sensibilise les futurs époux sur la signification de leur union au sein de l’église. En effet, pour les catholiques, le mariage est un sacrement, une union devant Dieu, indissoluble devant les hommes. Les fondements du mariage catholique sont l’amour, le don de soi, la fidélité, la naissance et l’éducation des enfants.

L’arrivée à l’église

Pour l’arrivée à l’église, il y a le choix entre deux possibilités.
La première consiste à faire entrer tout le monde dans l’église, y compris le fiancé qui attend, debout devant le prie-Dieu de droite au centre de la nef tandis que parents, famille et amis sont assis de chaque côté de l’allée centrale. En général, les parents du marié sont placés du côté du marié et ceux de la mariée, de l’autre. Ce n’est qu’au dernier moment que la mariée s’avance vers l’autel au bras de son père, voile baissé sur son visage.
L’autre possibilité consiste à former le cortège sur le parvis de l’église. La mariée entre ensuite dans l’église au bras de son père, suivie des enfants d’honneur. Le marié tient le bras de sa mère, la mère de la mariée est au bras du père du marié. Les grands-parents et les témoins sont juste derrière.
Variante : parfois, l’ordre est inversé et la mariée est la dernière à pénétrer dans l’église suivie de ses enfants d’honneur.
Si le père de la marié est décédé, c’est son oncle maternel, son frère ou son parrain qui la conduit vers l’autel. Elle se place à gauche de son futur mari sauf si c’est un militaire. L’usage veut, dans ce cas, qu’elle se place à droite en souvenir de l’épée que les militaires portaient à gauche.
Vous pouvez également entrer au bras l’un de l’autre si, par exemple, la mère du marié et le père de la mariée sont décédés ou bien si c’est tout simplement votre goût !

Les témoins

Le choix du témoin concerne l’engagement profond de deux personnes. Par conséquent, il faut trouver une personne qui symbolise la relation du couple ou du moins, ce à quoi on voudrait qu’elle ressemble. Une personne mariée est en général, le témoin idéal.
Le témoin doit être un adulte mûri par la vie et conscient de la portée de la cérémonie. Il ne doit pas être forcément baptisé. Les témoins de l’église représentent le caractère sacrée de l’union, l’amour du Christ pour son église.
Leur rôle est d’être présent aux côtés du couple pour les aider à surmonter les inévitables difficultés de l’existence et à retrouver la force de leur amour quand celle-ci faiblit.

La cérémonie

Le sacrement est reçu soit au début de l’office, avant la messe, soit après lecture de l’évangile. C’est alors que les témoins s’approchent. Le prêtre demande le consentement des époux et les bénit. Le marié dépose les alliances sur un plateau présenté par le prêtre. Il passe l’alliance à l’annulaire gauche de sa femme qui ne porte aucune bague.
La signature du registre se fait dans la sacristie ou dans le choeur.
Les enfants d’honneur passent dans les rangées avec une corbeille pour la quête. La quête peut parfois être remplacée ou couplée avec l’offrande. Ce sont alors les invités qui viennent déposer leur contribution au denier du culte dans un panier placé près des mariés.
Pour la sortie de l’église, la mariée, entourée des enfants d’honneur, sort au bras de son mari. Sa mère est au bras du père du marié, la mère du marié au bras du père de la mariée pour symboliser l’union des familles. Les grands-parents, témoins et famille sortent à la suite, les hommes au bras des femmes. On peut alors jeter du riz, des confettis, pétales de roses ou bulles à savon sur les mariés en guise de porte-bonheur avant qu’ils ne s’installent dans la voiture qui les attend sur le parvis ou ne rejoignent à pied le lieu de réception.
Le marié ou son père remet au prêtre une enveloppe pour assurer les bonnes oeuvres de la paroisse.

Le mariage protestant

Le mariage protestant n’est pas un sacrement mais un engagement solennel. La cérémonie comprend des lectures, des chants, une homélie et la bénédiction nuptiale donnée par le pasteur, sans célébration de la communion. Les usages s’apparentent à ceux du mariage catholique. Les futurs mariés entrent en contact avec le pasteur environ un mois avant le mariage et fournissent avant la cérémonie un certificat de mariage civil.
L’église protestante autorise les divorces et la célébration des remariages.

Le mariage juif

Le mariage juif est traditionnellement célébré à la synagogue mais ce n’est pas une obligation. Un simple dais nuptial (le chuppah) sous lequel les mariés prendront place peut suffire. La cérémonie ne peut pas avoir lieu le samedi, jour de sabbat, réservé à la prière et à l’étude.

Dépôt du dossier

– Trois mois avant la date du mariage
– Actes de naissance des fiancés
– Actes de mariage des parents (Ketuba) ou à défaut le nom du rabbin qui les a unis
– Le livret de famille des parents
– Le certificat de mariage civil

La préparation

C’est une femme mariée qui initie la fiancée aux rites israélites concernant le Chabout, la cashérisation de la viande, l’éducation des enfants. Avant le mariage, la fiancée est conduite au Mikvé, établissement des bains rituels, pour ses ablutions.

La cérémonie

Le fiancé est conduit vers sa promise. Il soulève son voile afin de s’assurer qu’il s’agisse bien de sa promise. Les fiancés et les témoins signent alors le Ketuba. Le marié passe l’alliance à l’index de la main droite de son épouse et dit en hébreu:  » Vois, tu m »es consacrée par cette alliance, conformément à la loi de Moïse et d’Israël ». Les jeunes mariés boivent ensuite le vin. Ensuite le marié brise un verre sous son pied pendant que les invités crient Mazeltov ce qui signifie  » bonne chance ». La cérémonie n’est valide que si 10 hommes au moins y assistent.

Le mariage Mmusulman

Le mariage musulman se déroule au domicile de la fiancée en présence d’un religieux et d’une dizaine de témoins ainsi que de la famille et des amis. Les hommes installés dans une pièce, les femmes dans une autre. Bien que célébré en présence d’un imam, le mariage musulman n’est pas une cérémonie religieuse.
Après lecture des versets du Coran, on demande à la jeune fille si elle accepte l’homme pour époux. La tradition veut qu’elle consente valablement par son silence, ses rires ou ses pleurs.
Le mariage est scellé par le versement d’une dot sans laquelle le mariage ne peut être envisagé.

Dépôt du dossier

– Un certificat de mariage civil
– Par ailleurs, le mari doit être musulman alors que la femme peut appartenir à une autre confession

Préparation

Elle concerne surtout les familles qui doivent se mettre d’accord sur la dot accordée à la future épouse et qui restera sa propriété exclusive toute sa vie.

Le mariage bouddhiste

Le rituel tibétain commence avec une date de mariage qui doit être fixé à un moment favorable du calendrier lunaire. Le jour venu, il se déroule dans la grande salle du temps et consiste en la récitation de prière afin de recevoir des bénédictions du bouddha. Ensuite, le couple est béni par le lama avec de l’eau safranée. En s’offrant mutuellement de la nourriture, les jeunes mariés s’offrent la compassion, l’amour et la joie. En s’offrant de l’alcool, ils s’offrent la sagesse et la connaissance.
Une écharpe de soie (kata) qui symbolise l’équilibre et la longévité du couple leur est remise. Elle peut être blanche ou de cinq couleurs représentant les cinq éléments. Enfin, le lama place autour de leur cou un cordon de bénédiction.

Et vous, quelle cérémonie religieuse avez-vous choisie ?

À propos de l'auteur

NetEnviesdeMariage

Mariés depuis 2004, nous avons agrandi la famille avec 3 loulous (2005/2008 et 2011). Nous continuons à partager nos bonnes idées sur le mariage et la vie de couple.

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